Vous avez déjà eu le jour 1, et même deux fois.
Pour le jour 2, j’ai choisi cette vue de notre chemin vers les sources chaudes de je sais plus quoi pour la photogénie des flaques d’eau. Je raconterai aux plus méritants d’entre vous comment la pluie (agréable mais tenace, la veille) ayant donné des forces une rivière que nous devions traverser, notre petit minibus urbain s’est trouvé bien embêté.
Dans la même thématique « Nuages en folie » - qui doit être représentée sur plusieurs centaines de photos - cette vue d’un tuyau acheminant les eaux d’une source chaude naturelle vers un camp de vacanciers se vautrant dans des bacs remplis des dites eaux quelque peu refroidies (à la base, ces coquines atteignent les 80 degrés). Une balade sympathique de l’après-midi après un premier périple équestre, néanmoins contrariée par une déferlante de moustiques.
Pour le quatrième jour, mettons à l’honneur notre sympathique accompagnateur équestre ici en train de ramener les bêtes. Les plus malins auront remarqué la vieille personne à gauche et un enfant sur un cheval à droite (ou derrière, selon le point de vue). Ces charmants voyageurs ont été victimes d’une avarie de la moto de leur comparse masculin, et déposés sur cette sorte d’îlot à l’aide de notre valheureux guide. Le fier cavalier les a ensuite conduits jusqu’à la rive sur ses fiers destriers.
Du haut de ce monastère somptueux dont j’ai oublié le nom - mais il est noté quelque part - la vue était sublime. Passant dans une étroite cavité dans laquelle il fallait se retourner, j’ai pu renaître. Le bouddhisme mongol, copie de la version tibétaine, semble nourri de la même candeur superstitueuse que le catholiscisme provençal.
Sixième jour : à la fin de notre dernier périple à cheval, nous débouchions sur cette mignonne petite cascade. On ne voit pas bien sur la photo les aigles qui la survolaient - auquels, catégorique, notre guide refusait l’identité d’aigles : ils les appelait « milans ».
Le monastère de Karak Khorum n’était franchement pas dégueulasse. J’ai un peu hésité avec les photos du paysage de dunes de la soirée du même jour, mais bon quand même, ce lieu valait le coup, tout à plat, enclôt dans des remparts ornementés, constellé de petits temples eux-mêmes remplis de peintures représentant les méchants gardiens du paradis bouddhique tibétain (encore un point commun avec le cathoiliscisme : la peur comme moteur de la foi).
Enfin, lors de la matinée d’un huitième et dernier jour très routier, passage chez des nomades pour chercher de l’arak, cette boisson à base de lait de jument fermentée que j’ai fini par pas mal apprécier. La nomade qu’on voit sur la photo - elle nous proposait alors de manger son dernier fils, un exemple de la célèbre hospitalité mongole - avait la chance de posséder huit juments, et donc de produire énormément d’arak.
Voilà voilà. Bonne nuit les amis.