Comme un con, j’ai oublié le câble de mon appareil dans notre chambre d’hôtel — luxueuse mais totalement excentrée, y rentrer ce soir va relever de la randonnée —, ce qui vous prive tous de merveilleux moments de contemplation photographique. Nous avions prévu un jeu hilarant qui aurait amusé petits et grands : on verra ça à notre retour des steppes sauvages, voire en Chine.
Nos vrais amis parmi ceux qui lisent ce stupéfiant blog savent que Maïté a obtenu son Capes, haut la main en l’occurrence puisqu’elle se classe 323e sur 750. Bravo. Nous n’avons pas vraiment fêté ce glorieux évènement (aurions nous du acheter une bière ou une vodka frelatée à une grand-mère russe sur le quai d’une des gares ou notre train s’est arrêté ?) mais le voyage lui-même n’était il pas en soi une fête ? Si, bien sur. Youpi.
Pour le reste, que dire, sur cette semaine transsibérienne si vite écoulée, sans verser dans des superlatifs abscons et verbeux ? Rien pour l’heure, sinon que notre enthousiasme et grand et que nous sommes ravis de remettre ça sous peu. Pour les détails, j’ai commencé un journal de bord dessiné, fort brouillon et colorié à la manière d’un enfant de 8 ans, mais néanmoins informatif. je tenterais de completer la pre ;iere partie rapidement — c’est a dire d’ici 9-10 jours, à Pekin.
Car comme ceux qui ont pris la peine de lire l’itinéraire le savent, nous partons dans l’arrière pays mongol des demain. Peut-être que les nomades ont des connexions satellitaires, mais je doute qu’ils nous en fassent profiter.
Sur ce, nous allons nous replonger dans les joies d’Oulan Bator. Autant l’avouer, elles sont maigres. Cette ville est super bizarre. Bon, pour une journée, nous devrions survivre.